Le Tao est un mode de vie. Il n’est ni un but, ni un chemin. Il est plutôt une manière de voir la vie tout au long du chemin, une vision sans limite qui ouvre des espaces insoupçonnés à l’intérieur de soi.
Il inclut une découverte de sensations corporelles donc réelles qui développent une conscience de soi plus authentique et plus profonde, ainsi qu’une plus grande confiance en nos intuitions.
Les sensations passent nécessairement par le corps, donc par l’action.
« Connaissance et action ne font qu’un !1 » donc savoir pour savoir ne sert à rien, mais vivre en comprenant élève la conscience.
Donc la théorie est distillée au fil de la transmission et de la pratique.
Que trouve t-on dans les Arts Classiques du Tao ?
S’élever au plus haut de soi-même pour s’ouvrir plus largement aux autres en comprenant la Terre !
Cela se fait à travers le TaoYin, le tir à l’arc, la pratique de certaines armes ancestrales, la peinture et la calligraphie, la médecine et la cuisine (qui sont indissociables), la musique, la conduite d’attelage.
Quoi de particulier avec Jean-Michel ?
Formé initialement à l’énergétique impériale chinoise à partir de 1989, je reçois l’enseignement depuis 1994 de Georges Charles (ChaLiShi), ShengRenDaoshi2 de l’école SanYQuan de la lignée du LingBaoMing, une des trois branches authentiques et traditionnelles du Taoïsme. ChaLiShi était le disciple de WangZeMing,(1909-2002) lui-même descendant de WangYangMing qui affirmait « L’Univers est le Cœur de mon Esprit et mon Cœur est l’Univers ! »
Le DaoYin pour moi, est un mélange de philosophie, de mathématiques, de physique quantique, d’énergétique originelle, d’écologie saine, … le tout… en mouvement, comme une musique qui unifie l’intérieur sans faire de bruit à l’extérieur.
« Le Tao dont on parle n’est pas le Tao (au sens originel) mais rien ne se fait sans le Tao 3».
1 : WangYangMing (1472 1529)
2 : Grand maître héritier d’une école chinoise taoïste reconnu tant en Chine continentale, qu’à HonKong et Taïwan.
3 :DaoDeJing ou « Le traité de la Voie de l’efficacité » (LaoTan, dit LaoZi ou LaoTseu, 6e siècle avant JC)