« L’ESPRIT » de TaoYin-Ouistréham

Qu’est-ce que nous sommes ? (et ce que nous ne sommes pas)

 

Notre association est un simple lieu laïc d’études pratiques. Ces études sont basées sur les enseignements de l’école chinoise taoïste du LingBaoMing.

Notre but est de transmettre aux adhérents les pratiques ancestrales issues de notre école visant à la longévité, c’est-à-dire « les techniques que les chinois de l’antiquité utilisaient pour « vivre le plus longtemps possible dans le meilleur état possible, » ainsi que les informations les plus récentes auxquelles nous avons accès. Ces pratiques sont toujours d’actualité en Chine aujourd’hui.

Notre association propose un enseignement sans dogme sans l’imposer. liberteChacun(e) vient pratiquer comme il/elle le souhaite, quand ça lui chante, sans contrainte, bref notre asso est un lieu de liberté et de respect.

 

 

no_sectNos enseignements ne sont pas secrets et sont accessibles à tous. Il n’y est nullement question de croyance, ni de religion*. (nous l’avons déjà dit : pas d’obligation ni de contrainte sauf celles des statuts et du règlement intérieur comme toute asso républicaine selon la constitution française)

Il y est question de rectitude, c’est à dire le respect de l’harmonie entre vos valeurs personnelles, vos paroles et vos actes. Ceci étant propre à chacun, nul ne doit et ne peut s’y opposer dans le strict respect des lois de notre pays.

Il y est question de bienveillance, c’est à dire de veiller au bien et au respect du bien d’autrui, de ne rien faire pour l’altérer. Cette bienveillance au niveau des enseignements est active. L’enseignant est le garant de la bienveillance entre les pratiquants. La bienveillance c’est aussi essayer de comprendre l’autre, de comprendre ses raisons sans chercher à avoir raison.

Il y est question de pratiques d’éveil du corps et de l’esprit, c’est-à-dire que nos pratiques sont sensées amener à une meilleure perception de soi-même par soi-même, de mieux se connaître soi-même, et peut-être de se percevoir autrement. Si je connais mieux mon corps et les ressentis que j’en ai, alors mon esprit peut aussi voir le monde sous un autre jour, plus détendu, plus large.

Il y est question de culture, c’est-à-dire que l’étude des livres « dits » philosophiques permet de mieux comprendre le contexte de la vie humaine, des relations, du positionnement humain dans la société et dans la vie en général. Quel enjeu met-on dans sa vie ? Comment éviter de se mettre en tension ?

Il y est question d’écologie, c’est-à-dire de préservation des ressources naturelles, à commencer par soi-même, car il serait vraiment étonnant de soigner les autres ou la planète et de s’oublier soi. Les pratiques physiques visent donc à apprendre comment agir au quotidien en s’usant le moins possible. Si le fait de lever les bras et de les maintenir au-dessus de la tête un certain temps sans aucun effort vous permet de refaire votre ménage ou votre jardinage sans plus n’avoir aucune douleur ni gêne, n’est-ce pas gagné ? Si le fait de pratiquer régulièrement vous amène à constater que vous êtes moins fragile aux rhumes et aux microbes et que votre organisme est mieux résistant, n’est-ce pas gagné ? (pour vous!)

Il y est question de plaisir, c’est-à-dire que nos pratiques sont plaisantes (parfois même très ludiques) et doivent le rester. Il n’y est nullement question de contraintes, ni physique, ni vestimentaire, ni humaine (pas de regard des autres), ni sociale, mais toujours dans la limite de chacun. Normalement, l’enseignant ne corrige pas les positions d’un pratiquant. C’est le pratiquant à force de pratiquer qui finit par sentir quelle est la position juste et le mouvement juste pour lui-même. Si un exercice ne plaît pas, il suffit de ne pas le faire.

En résumé, ces pratiques sont sensées nous amener à être un(e) meilleur(e) compagnon(-pagne) pour nous-même et pour les autres. Si nous y parvenons, chacun et chacune à sa façon, alors la vie sera plus belle. Et précisons-le, il n’a jamais été question, jamais, d’immortalité, mais de longévité. Un pratiquant des arts du Tao ne cherche pas à ne pas mourir, mais à vivre le plus vieux possible dans le meilleur état possible avec la meilleure vie possible.

N’est-ce pas simplement une forme évidente de bonheur ?


*: à propos de religion, il existe aussi en Chine une « religion taoïste » avec des moines et des moniales. Son organisation et sa structuration se serait finalisée au 3ème siècle avec un panthéon de divinités, des temples et des cérémonies rituelles. Tout cela ne concerne pas nos pratiques associatives.

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